Le roguelite des streamers – Vampire Survivors (2021)

Author: Captain Sparke \ février 4, 2022 \ Action, Actu Jeu Vidéo, Autre, Critique vidéoludique \ 0 Comments

Les streamers sont des gens puissants grâce à leur communauté. Il leur suffit de jeter leur dévolu sur un soft inconnu du grand public pour le voir soudain promis à une énorme popularité, à l’image du jeu de trahison Among Us, tout comme ils peuvent jouer à des jeux du moment ou participer aux campagnes de communication d’éditeurs et développeurs pour promouvoir un soft qui vient de sortir. Vampire Survivors fait assurément partie de la première catégorie. Ce roguelite d’action en vue de dessus est sorti dans l’indifférence générale en décembre 2021 sous la direction de pongle, avant d’arriver sur le devant de la scène grâce à Twitch et YouTube. Aujourd’hui très populaire, les médias rattrapent leur retard, avec par exemple des tests de jeuxvideo.com et de gamekult… En tous les cas, pour moins de trois euros, le soft s’avère particulièrement addictif sur plusieurs heures.

C’est quoi le principe ?

Le principe est extrêmement simple. On choisit un personnage, chacun d’entre eux ayant une arme de départ et un trait particulier, comme le fait d’augmenter tous les 10 niveaux ses dégâts ou d’augmenter le nombre de projectiles des armes récupérées. On choisit ensuite une carte, parmi les trois à débloquer : une campagne ouverte donnant plus de place pour bouger, un mystérieux château qui limite les déplacements, et une nouvelle carte ajoutée récemment. carte on choisit une des deux cartes, une campagne ouverte ou un mystérieux château. On commence alors à jouer.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la seule action du joueur c’est bouger. Les attaques des armes sont automatiques et soumises à différents cooldown, et seul compte le déplacement. En se déplaçant, on frappe des nuées d’adversaires, on récupère des cristaux d’expérience, et on gagne des niveaux. A chaque niveau, on choisit une nouvelle arme, un bonus ou d’améliorer une des armes ou des bonus qu’on a déjà. La limite est fixée à six armes et six bonus différents. Au fur et à mesure, on devient ainsi une bête de guerre, capable d’abattre de plus en plus d’ennemis, de plus en plus rapidement, jusqu’au moment où on est submergé et qu’on meurt.

Un roguelite sympathique

A chaque mort, on sort avec les pièces d’or récoltées sur certains coffres de boss ou dans des buissons ou des candélabres, qui délivrent argent ou items situationnels comme de la vie ou la récupération de toute l’expérience du niveau d’un coup. Cela permet d’améliorer certaines caractéristiques ou bien de débloquer de nouveaux personnages. L’esthétique du jeu sent en tous les cas bon le retro, et fait appel à nos souvenirs des vieux Castlevania avec des armes iconiques et sacrées comme le fouet, le bénitier ou des bibles volantes, au milieu d’un bestiaire de chauves-souris, de goules et de fantômes. Il y a une certaine satisfaction hypnotique à voir tous les projectiles emplir votre écran pour abattre par dizaines des adversaires qui essayent de vous encercler, même si le fait de seulement se déplacer limite malgré tout les interactions du joueur à se positionner et choisir le bon build. On note aussi quelques subtilités, comme la possibilité d’obtenir une super arme par la combinaison entre une arme et un objet, ou encore des achèvements à réaliser en jeu pour donner un sens de progression en débloquant de nouvelles armes.

Conclusion

Simple et efficace, et vendu quelques euros, le soft est addictif sur plusieurs heures de jeu, le temps de comprendre comment mieux se positionner et d’appréhender les différents build. Au-delà, le jeu devient plutôt répétitif : reste qu’il est une excellente base pour pouvoir réaliser de nouvelles cartes, de nouvelles armes, de nouveaux bonus et donc de nouveaux build. Cette soudaine visibilité pourrait ainsi être bénéfique au futur du jeu.

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