Rhythm Paradise Megamix, le must du rythme (3DS) (Critique vidéoludique n°23)

Aujourd’hui, on rompt une longue tradition de ce blog en parlant, ô horreur, ô désespoir, d’un jeu vidéo qui est absent de notre très cher PC. Vous avez le droit de signaler ce blog aux plus hautes autorités compétentes, et de laisser faire la justice.

 

I. Un jeu de rythme

 

Quoi qu’il en soit, la série des Rhythm Tengoku (le nom japonais) commence en 2006 sur Game-Boy Advance avec Rhythm Tengoku. Développé par une branche de la multinationale Nintendo, à savoir Nintendo Software Planning & Development (Nintendo SPD), qui devient en 2015 Nintendo Entertainment Planning & Development (Nintendo EPD), la série prend comme base le rythme. Le jeu se décompose en mini-jeux plein de folie, portés par des musiques entraînantes, et parfois peu évidents. A vous de remplir les objectifs de ces défis, en utilisant les boutons de votre console pour réaliser des actions en rythme avec la musique. Un jeu assez rafraichissant, mais qui n’est jamais sorti du Japon, et que vous ne pouvez trouver que par le biais d’émulateurs si vous êtes comme moi un petit Français.

 

 

Après le succès au Japon, le jeu s’est fendu de trois suites, qui ont des noms différents du Japon à l’Europe, en passant par les Etats-Unis ou la Corée : Rhythm Paradise (2008 au Japon, 2009 dans le monde) sur Nintendo DS, Beat the Beat : Rhythm Paradise (2011 au Japon, 2012 en Europe) sur Wii et finalement Rhythm Paradise Megamix (2015 au Japon, 2016 dans le reste du monde). Au passage, j’ai choisi les noms français, en oubliant les « Tengoku » des noms japonais ou les « Heaven » des noms américains.

 

II. Les dix ans de la série

 

Dans le tout dernier opus, sorti le 21 octobre 2016, on remarque immédiatement que Nintendo EPD a voulu rendre hommage à la série propulsée en 2006. Après une histoire très bateau racontée dans le seul but de nous mener de mini-jeux en mini-jeux, de défis en défis, on retrouve avec plaisir les jeux des anciens épisodes mixés avec quelques nouveaux. Pour ceux qui ne connaissent rien à la série, c’est le meilleur moment pour y rentrer. Pour les autres, c’est aussi un plaisir de retrouver dans une seule cartouche ce qui a fait le charme des épisodes de Gba, de DS et de Wii.

 

 

La difficulté des titres précédents est quelque peu allégée par l’enchaînement plus souple des mini-jeux. Il n’était pas rare de trouver régulièrement des jeux qui, si l’on est pas habitué au titre, pouvaient nous laisser sur le carreau dès le début. Ainsi, vous retrouverez assez tard des mini-jeux qu’on nous lançait d’entrée de jeu dans les précédents. Vous n’avez ainsi aucune excuse pour ne pas vous lancer corps-et-âme dans le titre le plus accessible aux néophytes de la série.

 

 

Malgré la facilité relative du titre pour ceux qui ont fait les précédents, c’est tout de même un plaisir de retrouver une centaine de mini-jeux, un système de défis, quelques bonus, et même un système multijoueur fort sympathique.

 

Conclusion

 

Pour les dix ans de la série, la richesse et la folie des mini-jeux sont conservées, le rythme reste dans la peau, alors mettez votre casque audio et allez récupérer un des jeux indispensables de la Nintendo 3DS. Parce que, quitte à a posséder une Nintendo 3DS…

 

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One Comment
  1. Reply ThieP janvier 5, 2017 at 1:48 pm

    C’est dommage qu’il n’y ait pas ce jeu sur PC, car je n’ai pas de Nintendo DS. Il semble pas mal. Rythm Paradise Megamix est un jeu que je pourrais jouer s’il était disponible sur PC. D’ailleurs, il m’arrive d’aller sur http://www.prizee.com/ pour les jeux en ligne. J’aime bien ceux dans lesquels il faut relever des défis. Mon neveu et moi jouons souvent ensemble ou alors, nous nous lançons des challenges.

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