L’Aventurier des Collines (Mount & Blade : Warband – Ma vie de Baroudeur, épisode 01)

J’ai baroudé de nombreuses années dans la rue et la savane, méprisé par tous, dans des terres ingrates. Lorsque la vie ne m’a pas vraiment laissé le choix, je vous passe les détails, je me suis embarqué illico presto pour la lointaine contrée de Calradia. Des collines des Khergits au désert des Saranides, en passant par les pleines fertiles et les sombres forêts du royaume de Swadia, je me suis retrouvé avec ma monture, ma fidèle arbalète, et un peu de nourriture et d’eau dans la ville de Tulga.

 


L’accueil est désagréable.

 

Visiblement, la cité n’est pas réputée pour son savoir-vivre. A peine mets-je le pied dans la ville kerghit qu’un maraud s’approche de moi, l’air de vouloir en découdre, épée à l’air. Un carreau dans la jambe et un coup de poignard plus tard, le voilà pissant le sang dans le caniveau. Faut pas me chercher. Mais alors que j’entends des bruits plus insistants et que la nuit commence à s’installer, un marchadt me hèle dans une ruelle, et m’offre le gîte et le couvert en me parlant d’une sombre affaire. Lorsqu’il me jette une bourse sur la table, j’y vois l’opportunité du siècle. Je la ramasse, et me voilà parti dans les villages alentour.

 


Un cheval et une arbalète. Je ne crains rien. Pas même toi là.

 

Le monde est sombre, et bien vaste. Avec ma fidèle monture, je cavale dans les collines, esquive des groupes de bandits, et me fait aborder par des petits pilleurs, sans envergure. Quand ils me jettent des cailloux pour me lapider et prendre ce que j’ai, je réplique à coup d’arbalète, et je les fais cavaler derrière moi en leur tirant dessus. Sont pas très finauds les bandits du coin. En même temps, au vu des loques qu’ils portent, ils ne doivent pas trop avoir le choix.

 


Je ne sais pas ce qu’ils me veulent, mais je fais des cercles autour d’eux pour m’en débarrasser.

 

En rentrant dans des villages en ruine, je propose aux pauvres hères qui me dévisagent derrière leurs fourches et leur tronche sous-alimentée une paye et de la nourriture avec un seul mot d’ordre : me suivre. Je ne sais pas si c’est mes talents d’orateur ou ma bourse bien remplie qui les a intéressé, n’empêche que je me retrouve avec une petite tripotée de paysans kerghit, qui m’apprennent les rudiments du langage du coin, et de ses mœurs. J’apprends que les grands seigneurs de cette contrée sont des seigneurs à cheval, les plus terribles des guerriers en plaine avec leurs archers montés. N’empêche que j’entends aussi parler des preux chevaliers Swadiens, des boyards de la toundra, et des Huskarls du nord.

 


Mes vaillants pécores et moi-même partons nous débarrasser des pillards.

 


Nous triomphons ! La loi, la justice, tout ça. Maintenant pillons leurs cadavres pour récupérer de l’argent.

 

Quoi qu’il en soit, mon petit groupe et moi attaquons les petits pillards des environs, pour les dépouiller du fruit de leur rapine et nous faire un peu d’argent de poche. Faut dire que les paysans du coup que j’ai recruté sont loin d’être heureux avec eux. Je finis par trouver une cache, d’où je libère le frère du marchand du début, qui me propose dès lors de participer à une petite rixe nocturne. Malgré ma fougue, elle tourne assez mal, mais les événements se sont quand même déroulés correctement, et c’est blessé que mon petit groupe et moi nous retrouvons désormais seuls, sans repères et sans amis.

 


Mes Khergits sont de petits débrouillards.

 

Ma Vie de Baroudeur :

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