Actu jeu vidéo du Captain : février 2023

On se retrouve comme chaque mois pour l’Actu jeu vidéo du Captain pour les sorties jeu vidéo du mois de février 2023. Dans ce 34e épisode, on parlera de la sorcellerie d’Hogwarts Legacy, de la sovièterie d’Atomic Heart, et du retour d’anciennes séries de Pharaoh à Company of Heroes en passant par The Settlers.

 

 

FLIPENDO (Action)

 

Vous connaissez tous Harry Potter. A l’origine, il s’agit d’une série de romans fantastiques pour enfants de J. K. Rowling, écrits entre 1997 et 2007, et qui content l’histoire du héros éponyme, sorcier de son état et étudiant à l’école de Poudlard, ou Hogwarts en version anglaise, alors même que le meurtrier de ses parents, un sorcier du nom de Voldemort, rôde encore. Les romans ont un succès planétaire, et font partie des romans les plus vendus de la planète, avec 600 millions de copies écoulées en 2023. Les romans attirent d’autres types de médias, et notamment le cinéma avec Warner Bros, qui adapte les aventures du sorcier entre 2001 et 2011, avec 7 milliards de dollars de recettes en box-office. Depuis, la franchise se déploie en produits dérivés, en attractions, en pièces de théâtre et évidemment en jeux vidéos. La première adaptation date ainsi de 2001, et on retrouve jusqu’en 2011 des titres majeurs adaptés aux consoles du moment, culminant avec l’adaptation du film Les Reliques de la mort – Partie 2 et la dernière partie de Lego Harry Potter en 2011. Depuis, à part des jeux sur Kinect et téléphone portable, rien de neuf, jusqu’à Hogwarts Legacy, développé par Avalanche Software et édité par Warner Bros Games. Autant dire que le soft était attendu, et évidemment, cela s’est ressenti dans les ventes avec 12 millions de copies écoulées en deux semaines. Le soft nous transporte cent ans avec les aventures d’Harry, dans les bottes d’un sorcier recruté en cinquième année à Poudlard, qui doit appréhender ses nouveaux pouvoirs alors même qu’une conspiration gobeline se fait jour autour de renégats. Le soft a presque tout pour plaire : des graphismes au niveau, une modélisation de Poudlard et de ses alentours, un open-world avec de nombreux secrets et ennemis à abattre, un système de combat qui permet d’utiliser plus d’une vingtaine de sorts pour infliger divers effets à ses adversaires et une histoire qui se laisse suivre. Les fans de la saga du sorcier seront aux anges, tandis que les autres auront en main un soft très solide, quoiqu’un brin facile. Il y a également eu une polémique concernant la sortie du soft, que je vous ai résumé dans un épisode d’En Bref que je vous invite à aller voir.

 

Depuis le premier Yakuza (2005) ou Ryu ga Gotoku développé par Sega, on y arpente dans les bottes du yakuza Kazuma Kiryu le monde du crime japonais, en alternant longues cinématiques, beat’em up en arènes, déplacements nocturnes et trillions d’activités annexes comme le karaoké. Réputé pour son univers et scénario, la saga s’est étendue jusqu’à Yakuza 6 : The Song of Life (2016), avant de laisser sa place au récent Yakuza : Like a Dragon (2020) qu ichange de personnage principal et qui troque le beat’em up pour le combat au tour par tour. La galerie de personnages est légendaire dans les Yakuza, c’est pour ça qu’on les retrouve généralement dans les spin-off, et notamment en 2014 dans Ryu ga Gotoku Ishin, sorti uniquement au Japon, et qui envoie les personnages prendre des rôles historiques pendant la période dite du Bakumatsu, la fin de l’ère Edo avec la lutte entre le Shogunat Tokugawa et les Ishin Shishi, aboutissant à la victoire de ces derniers pour former le gouvernement Meiji. Le soft conserve ainsi son histoire remplei de rebondissements avec notre héros principal rejoignant le Shinsengumi, groupe militaire allié du Shogunat, une galerie de personnages haut en couleurs issus des différents Yakuza dans des versions alternatives, les balades dans Kyoto, le combat de type beat’em up avec un peu plus d’armes blanches et les activités diverses à réaliser. Pour que tout le monde en profite, Like a Dragon Ishin est la version remasterisée de cet opus, disponible cette fois partout dans le monde. On retrouvera ainsi ce qui a fait la popularité de ce spin-off, malgré des sensations et des graphismes pas forcément au niveau des dernières sorties et des Yakuza plus récents.

 

Omega Force est connu essentiellement pour les Musou, ces beat’em up sur champ de bataille dont nous avons parlé dans la rétrospective sur Dynasty Warriors 2 (2000), mais ils ont tout de même adapté la recette à un grand nombre d’univers, dont One Piece, Zelda, Dragon Quest et j’en passe sur ces vingt dernières années. Après Fire Emblem : Warriors paru l’an dernier, Wild Hearts change la recette du tout au tout, en transformant le combat de masse sur champ de bataille en baston contre des gros monstres que ne renierait pas la série Monster Hunter de Capcom débutée en 2004. Au menu, on retrouve des chasses contre des gros montres, un choix d’armes avec leur style et leur moveset, mais aussi de quoi créer diverses structures en combat et même hors combat avec des campements, sans parler de la gestion des skills, de l’inventaire et des nombreux consommables. Si le titre marche sur les platebandes de Monster Hunter, il reste peut être un peu moins généreux en contenu. Les critiques pointent par contre une optimisation PC très mauvaise, divers soucis techniques et des graphismes légèremetn en-deçà de la norme.

 

Dans les nombreux jeux de survie qui sortent, certains tirent leurs épingles du jeu, à l’image de The Forest (2018) d’Endnight Games, dont l’early access a commencé en 2014. On y dirige un père de famille survivant d’un crash d’avion tâchant de récupérer son fils, kidnappé sous ses yeux. Pour ce faire, il va devoir se construire un abri, commencer à accumuler nourriture et eau non contaminée ainsi que des armes pour explorer la jungle, s’enfoncer dans des cavernes et affronter les mutants terrifiants et les indigènes agressifs.  Le soft s’est vendu l’année en 2018 à 5 millions d’exemplaires. Sons of the Forest vient donc proposer de nouveaux personnages, une carte plus grande, des cannibales encore plus intelligents, des mutants encore plus terrifiant, le tout pour continuer l’aventure initiale débutée en 2014. En tous les cas, au vu succès du précédent titre, il n’a fallu que 24 heures à Sonf of the Forest pour attendre les 2 millions de vente.

 

Ce n’est pas souvent que la mythologie celte se retrouve à l’honneur. Helvetii de Team KwaKwa s’essaye donc à l’action mythologique en vue de côté, aux commandes de trois personnages aux différents moveset pour tabasser les créatures vous faisant face.

 

Soviets en folie (Shooters)

 

Atomic Heart de Mundfish commence comme Bioshock : une société du XXe siècle qui semble parfaite, des technologies très avancées, cette fois dans la robotique, et un twist qui fait qu’on se retrouve seul face à des hordes d’ennemis, dans un monde qu’on ne maitrise pas totalement. On y retrouvera donc armes de tir à améliorer et robotique intégrée ressemblant fort aux plasmides de Bioshock pour s’occuper des nombreux robots au design assez réussi qui viendront vous assaillir, le tout au milieu d’une direction artistique au top, allant au fond du trip Union Soviétique technologiquement avancée. Reste que le tout n’est pas non plus exempt de défauts, notamment sur l’évolution des pouvoirs et des ennemis. Par ailleurs, au vu de l’origine russe du studio, la polémique sur le soft power russe s’est invitée dans le débat, alors qu’on est plutôt dans un titre qui a autre chose à faire que glorifier la mère patrie.

 

Les Japonais de Soleil LTD, composés notamment d’anciesn de Valhalla Game Studios responsables de Devil’s Third (2015), un TPS médiocre qui mêle tir et corps-à-corps, et après avoir essayé l’action JRPG l’an dernier avec Valkyrie : Elysium, se lance dans le TPS nanar avec Wanted Dead : on combine ainsi armes à feu, cover-shooter et surtout combats au katana avec des parades et des exécutions pour découper en morceaux vos adversaires. Le soft est pourtant unanimement décrié pour ses graphismes, ses animations, son combat, son histoire et ses voix. Reste à voir s’il sera le nanar de l’année 2023.

 

Dans le domaine des TPS de SF exigeants à la Returnal (2021), d’ailleurs sorti sur PC ce mois-ci, on trouve également Scars Above des Serbes de Mad Head Games, où notre scientifique se retrouve sur un étrange monde face à des tas de monstres, avec des dégâts s’affichant au-dessus d’eux à l’image de Remnant from the Ashes (2019). A vous de combiner les bons effets pour vaincre la flore locale, d’utiliser vos esquives ou vos gadgets et de débloquer de nouvelles compétences pour vous hisser au sommet de la chaine alimentaire locale.

 

Foot 2 Rue (Stratégie)

 

Vous connaissez évidemment l’univers Warhammer fantasy élaboré par Games Workshop dans les années 80 pour mettre en scène des figurines heroic-fantasy dans des batailles épiques sur plateau. En 1986, le jeu de figurines Blood Bowl propose quant à lui une version revisitée du football américain avec les races et créatures de Warhammer, dans l’optique de marquer des essais tout en massacrant l’équipe adverse. Après plusieurs éditions et un revival en 2016, le jeu de figurines est actuellement dans la version de 2020. Au niveau des adaptations vidéoludiques, au-delà du premier Blood Bowl (1995) de SSI, on retrouve les Français de Cyanide, responsables notamment de la série Cycling et Pro Cycling Manager depuis 2001, qui ont proposé en 2004 Chaos League, un soft fortement inspiré de Blood Bowl. Le pari risqué est réussi puisqu’ils réussissent par la suite à obtenir une licence pour développer Blood Bowl (2009) puis Blood Bowl 2 (2015). La toute nouvelle version Blood Bowl 3 se base, contrairement au deuxième opus, sur la dernière version du jeu de figurines, et on y retrouve la gestion d’équipe avec les éventuelles blessures et morts, le fond du jeu de figurines, et 12 races. Néanmoins, les problèmes techniques, le retrait de certaines fonctionnalités comme les tournois, les monnaies à acquérir en jeu ou encore l’impossibilité de sauvegarder pendant un match ont été vus d’un mauvais œil par la critique. Reste à voir si Cyanide a prévu de relever la barre.

 

Les Canadiens de Relic Entertainment sont connus pour avoir remué la scène du STR avec le STR spatial en 3D complète Homeworld, le STR par escouade Warhammer 40K : Dawn of War (2004) et le STR à la sauce tactique de la Seconde Guerre mondiale Company of Heroes (2006). Depuis, les Canadiens surfent sur leurs acquis, malgré l’échec substantiel de Dawn of War III (2017). Depuis, les affaires semblent reprendre, entre Age of Empires IV (2021), reprenant la série-phare du STR, jusqu’à ce nouveau Company of Heroes 3, dix ans après le dernier opus de la série. Exit l’Europe de l’ouest et de l’est, place à l’Europe du sud avec le terrain méditerranéen qui va bien. Une des nouveautés est de proposer pour sa campagne principale une avancée sur le terrain mais aussi sur la carte principale, en capturant des points particuliers comme des aérodromes, donnant accès à de nouvelles possibilités dans chaque mission. Pour le reste, on est dans du connu : quatre factions, plusieurs variantes avec des unités et compétences spéciales, une base, des escouades de soldats et des tanks, des captures de secteurs et un côté tactique avec compétences spéciales par unité et couverture. On reste dans la zone de confort.

 

La série Spellforce de Phenomic Game Development a débuté en 2004, avec SpellForce : The Order of Dawn, qui mélange RPG en vue de dessus avec un héros à faire évoluer, des sorts et un équipement à gérer, mais aussi un STR qui nous permet de construire divers camps et en recrutant des unités pour vous accompagner à la bagarre. Après SpellForce 2 : Shadow Wars (2006), la série change de main pour arriver chez Grimlore Games pour SpellForce 3 (2017), et une nouvelle fois avec ce nouveau SpellForce : Conquest of Eo, d’Owned By Gravity. Exit l’aspect STR, nous sommes désormais face à un mélange entre 4X et RPG. Tout comme les Age of Wonders et autres Endless Legend, il vous faut donc gérer des héros avec leurs niveaux, des quêtes diverses mais aussi manager un territoire, construire des unités, et se retrouver dans des batailles au tour par tour.

 

Zone de confort (Gestion)

 

Dans les années 90, Impression Games a décliné une série de city-builder historiques qui ont conquis le cœur des afficionados de la gestion, en allant en Rome antique avec Caesar (1992), en Egypte Antique avec Pharaoh (1999), en Grèce avec Zeus : Master of Olympus (2000) et en Chine ancienne avec Emperor : Rise of the Middle Kingdom. Si les city-builders ont un peu moins le vent en poupe depuis, de nombreux softs commencent à reparaitre à l’image de Nebuchadnezzar (2020) qui s’inspirait justement de ces softs pour adapter cette fois la Mésopotamie antique. Selon l’adage que dans les vieux pots se trouvent les meilleures soupes, les développeurs de Triskell Interactive se sont attelés au remake de Pharaoh, un des plus réputés de la bande des années 90, avec Pharaoh : A New Era. On y retrouvera la gestion des différentes classes sociales, leurs besoins, les chaines de production, la gestion de l’agriculture sur le Nil avec ses différentes crues, avec des graphismes à niveau et quelques ajustements au niveau du gameplay. Si cela ne transcende pas l’expérience originelle, elle la rend plus abordable en 2023.

 

Développé par les Allemands de Blue Byte, le city-builder The Settlers (1993) nous présente des petits bonhommes, reliés à divers bâtiments, formant des chaines de production permettant in fine de recruter et équiper des soldats pour aller tabasser ses voisins. C’est surtout avec The Settlers 2 (1996) que la formule se raffine, avant que les opus suivants ne tentent à chaque fois de renouveler une partie du gameplay : The Settlers 3 (1998) et 4 (2001) donnent plus de liberté sur l’utilisation d’unités spéciales comme les soldats ou les exportateurs, Heritage of Kings (2004) va vers le STR avec notamment des héros à contrôler, Rise of an Empire (2007) revient à un peu moins de STR mais est réputé comme trop facile, et The Settlers 7 : Paths to a Kingdom (2010), mieux accueilli par ses prédécesseurs. En 2014, la série s’est ainsi vendue à 10 millions d’unités. Un huitième opus a été en cours de dévelopement avant d’être annulé, et ce n’est qu’en 2023, près de treize ans après le précédent opus, que The Settlers : New Allies, développé par Ubisoft Düsseldorf. Si on retrouve les chaines de production, la création d’unités, et la baston, mêlant une nouvelle fois city-builder et STR, avec des graphismes très mignons, il s’avère que le soft est malheureusement trop facile et trop lent pour les expérimentés des city-builder et des STR.

 

Après une première version sortie en 2011 et la sortie officielle en 2015, Kerbal Space Program des Mexicains de Squad proposait aux joueurs de gérer un programme spatial utilisant un moteur physique réaliste, une espèce rigolote, et pleins de matériels différents pour vous en donner à cœur joie pour construire vos fusées et navettes, préparer vos lancements par étages, l’alimentation électrique ou en fuel, les parachutes pour le retour sur Terre et j’en passe. Pour ceux mettant les mains dans le cambouis, on trouve aussi des erreurs résultant dans des explosions grandioses ou encore des fusées perdues dans l’espace infini. Avec un succès critique et des ventes évaluées en 2020 à 4 millions d’unités, le jeu a une certaine fanbase. Après un développement plutôt chaotique réparti entre plusieurs équipes, l’early access de Kerbal Space Program 2 vient d’arriver, développé par Intercept. Si les graphismes ont eu un coup de boost, l’accueil a été plutôt mitigé quant aux nombreux soucis techniques et au manque de contenu, surtout comparativement à KSP et sa nuée de mods. Dommage.

 

Scorchland de Ringlabs vous fait incarner un explorateur qui se retrouve dans différents milieux pour construire habitations et chaines de productions, transférer des ressources et terraformer le terrain.

 

Lumencraft de 2Dynamic Games est un top-down shooter dans lequel vous construisez une base, vous minez et vous mettez en place des défenses face aux hordes d’ennemies prêtes à vous tomber dessus.

 

Autres

 

Si vous aimez l’exploration spatiale, les expériences narratives et les puzzles, peut-être connaissez-vous Deliver Us The Moon (2018) des Néerlandais KeokeN Interactive, qui réitèrent avec Deliver Us Mars. Toujours dans l’optique de sauver la race humaine, on y dirige une astronaute chargée de récupérer des vaisseaux dérobés par une mystérieuse organisation. Pour ce faire, il faudra écumer des vaisseaux spatiaux et fouler le sol de Mars, avec des puzzles et quelques séquences de plateformes techniquement datées.

 

Développé par Acquire et Square Enix, Octopath Traveler (2018) est un hommage au JRPG, avec un pixel-art soigné, une musique variée, une histoire à rebondissements, des personnages bien écrits, des possibilités de les spécialiser, des cobmats tactiques au tour par tour, des systèmes de faiblesse des ennemis qui permettent de les étourdir, et des points de boost qui permettent d’augmenter la puissance de vos attaques ou d’attaquer plusieurs fois par tour. Après deux millions de copies vendues en deux ans, Octopath Traveler 2 sort pour un nouvel univers, huit personnages, et globalement les mêmes forces mais aussi les mêmes faiblesses comme celles de n’avoir que trop peu d’interactions entre les membres de votre groupe d’aventuriers.

 

La franchise Final Fantasy de Square Enix est entre autres réputée pour sa musique. C’est d’ailleurs pour cette raison que la série au nom imprononçable de Theatrhythm Final Fantasy a été créée en 2012 sous la houlette des Japonais d’indieszero. Après Final Fantasy et Dragon Quest, le dernier Theatrhtyhm Final Bar Line sort ainsi sur PS4 et Switch pour proposer toujours plus de musique avec une esthétique délicieusement rétro.

 

Si vous aimez les expériences mignonnes en coopération, Blanc de Casus Ludi fait coopérer un louveteau et un faon pour retrouver leurs parents, dans une aventure de deux heures.

 

Le rythme est évidemment capable de toute adapter. Dans Rhythm Sprout : Sick Beats & Bad Sweets de SURT, on dirige un personnage devant combattre différents adversaires en appuyant sur les bons boutons dans les temps pour progresser.

 

Le rythme et le puzzle se combinent dans Rytmos de Floppy Club où vous devez relier différents points sur différentes faces, ce qui donne de la musique.

 

 

Liste des jeux :

  • Action : Helvetii, Hogwarts Legacy, Like a Dragon Ishin, Sons of the Forest, Wild Hearts
  • Autres : Blanc, Deliver Us Mars, Kerbal Space Program 2, Lumencraft, Rytmos
  • City-builder : Pharaoh : A New Era, The Settlers : New Allies
  • FPS : Atomic Heart
  • Gestion : Scorchland
  • Stratégie/Tactique : SpellForce : Conquest of Eo
  • RPG : Octopath Traveler 2
  • Rythme : Rhythm Sprout: Sick Beats & Bad Sweets, Theatrhythm Final Bar Line
  • STR : Company of Heroes 3
  • Tactique : Blood Bowl 3
  • TPS : Scars Above, Wanted Dead

 

Editions 2023 :

 

Editions antérieures (2016-2022)

 

Liste des jeux vidéos du site.

 

Leave a Reply