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Assez basique |
Du coup je bouge mes troupes. Et là, excusez-moi, il y a du lourd. Cinquante sacrés, et c’est prêt à se bagarrer dur !
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Je ramène des prêtres pour l’ambiance. |
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On y croit ! |
En tout les cas, ce n’est jamais bon de s’enterrer dans un coin. J’aurais par exemple pu aller chercher la province au sud-est. Mais à ce moment-là, sa grosse force aurait plongé sur ma capitale sans que je puisse faire grand chose quant à moi à part l’attaquer ensuite, avec le risque de voir poindre des renforts. Il faut le battre maintenant. Et il ne sera jamais sûr de lui tant que je serais là.
C’est le dernier acte de la partie : si je perds, ma capitale tombe. Si je gagne, il va falloir que j’avance vite et que je reprenne ma forteresse. Ouille !
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Suspense… |
« Chers ennemis,
Je vous convie à la grande bataille de notre temps à l’ouest de votre fort bien mal acquis. Je vous défie, oui. Je vous attends aussi. C’est la dernière bataille que ma nation fatiguée peut vous soumettre. C’est la dernière bataille qui va décider de la destinée de mon peuple. Mais c’est la première bataille où nous serons forts, où nous serons victorieux. Si par hasard vous gagnez, notre capitale peu défendue sera à votre merci. Si vous perdez, j’imagine que votre économie de grands minables capitalistes vous permettra de mettre sur pied une nouvelle armée…
Osez seulement venir…
Un mystérieux squelette. »
La réponse de mon ennemi ne s’est pas fait attendre :
« Singes ennemis,
Votre invitation a des relents de prétention, il faut croire que vous êtes hermétiques aux leçons du passé. Ce n’est pas un soucis, nous sommes patients et confiants quant à notre capacité à instruire même les plus idiots des animaux. Vous semblez nombreux, mais décharnés, faible, et fragiles, unis une fois encore en une masse grouillante de membres velus et maladroits. Notre troupe s’est mise en marche, rencontrons-nous le temps d’une valse guerrière, mais tâchez de ne pas perdre la tête…
Odin, Thorr et Tom »