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Cette bataille… |
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Les tailles d’armées |
Votre fourberie vous a joué des tours ! Vous parliez de nous attendre, et pourtant, en marchant à notre encontre vous vous êtes heurté à un mur de renforts. Après votre glorieux départ du champ de bataille, nous avons décompté 223 cadavres putrides que nous vous renverrons par trébuchets contre vos remparts, quand seuls 78 de nos fils donnèrent leur vie.
Je dois bien vous accorder avoir ressentit un – très passager -, pic d’excitation à l’idée de vous affronter, enfin. Et pourtant…une fois encore c’est votre couardise qui reste inscrite dans toutes les mémoires ! Mémoires qui ne manqueront d’ailleurs pas d’être publiées partout dès notre victoire acquise, afin que l’histoire retienne les leçons que nous inculquons à nos ennemis.
Et alors la vérité sera étalée aux yeux de tous : vous avez fui, laissant une moitié de votre cul de « prophète » dans la gueule d’un de nos loups. Les généraux qui vous ont offert cette survie sans gloire ni panache, sont, eux, tous décédés les armes à la main, à se demander s’ils étaient bien de votre espèce !
Que cela vous serve de leçon : la guerre n’est pas affaire de matamore, Buddhi aura intégré cette leçon plus tôt que vous, mais vous ne perdez rien pour attendre…
Victorieusement Vôtre, Jarl de Niefehleim. »
Les trois-quarts de nos pertes consistaient en des représentants d’espèce inférieure que nous avions mis en première ligne dans le but de vous retarder pendant que nos vraies troupes démoniaques pouvaient s’acharner contre vos rangs. Je dois dire qu’au niveau des pertes, c’est tout à fait ce que nous espérions. N’hésitez pas d’ailleurs à rattraper vos « vaillants fils » qui ont quitté le combat la queue gelée entre leurs jambes.
Lord Lankada, surnommé Lord Lanka, a conseillé à votre fidèle serviteur de partir du champ de bataille, en vrai tacticien, pendant que lui même se sacrifiait pour me donner du temps. Je vivrai pour combattre un autre jour contre vos pathétiques hordes. Quant à votre loup qui m’a soi-disant croqué une fesse, il a été trop balourd pour ne serait-ce que m’égratigner. Envoyez de vrais combattants cher ennemi.
Ah, et notez, aimable ennemi, que notre objectif a été atteint. Votre grandeur n’est plus ce qu’elle était. Dépêchez-vous de rallier vos troupes et d’en créer de nouvelles avant la prochaine offensive…
Amicalement, Eric. »